Corpoworking – quelles conditions pour réussir ?

12 Oct 2022

La faisabilité du Corporworking / mes locaux sont-ils « Coworkeables » ?

L’optimisation des espaces libres au sein des entreprises se développe de plus en plus. Beaucoup d’entreprises ont compris que le Flex-office était aussi une opportunité pour réduire ses coûts immobiliers via l’accueil d’autres entreprises, dans un mode flexible (contrat de prestation de services) qui permet des préavis courts. 

Le « Corpoworking », c’est-à-dire le Coworking intégré au sein d’une entreprise existante (à la différence d’un espace 100 % dédié au Coworking où il n’y a pas d’entreprise « accueillante »), est aussi une opportunité d’enrichir son écosystème et de croiser de nouvelles compétences, souvent sources de partenariats.

Les facteurs clés de succès pour mener une bonne prestation de Corpoworking reposent sur différents facteurs.

Tout d’abord, il convient d’avoir des bureaux le plus cloisonnés possibles. L’open-space, bien que plus rentable au mètre carré, est plus long à remplir, et requiert un peu de discipline que l’entreprise accueillante n’a pas vocation à maintenir. A moins d’être déjà équipé en phonebox, le travers de l’open-space est d’avoir des personnes au téléphone qui perturbent les voisins. Dans ce cas c’est la catastrophe assurée. Donc il faut en priorité avoir des bureaux fermés.

Sur la confidentialité, une entreprise « secret défense » ne pourra évidemment pas accueillir d’autres entreprises, c’est une évidence. Mais loin des extrêmes, il faut avoir la volonté d’ouvrir un minimum son écosystème professionnel. Certaines professions réglementées tels les avocats ne pourront accueillir que des avocats. En synthèse, la motivation professionnelle ne doit pas être la seul dans une opération de Corpoworking, sauf à avoir un endroit complètement dédié avec un accès séparé. Sinon, il faut s’attendre à échanger autour de la machine à café, comme avec n’importe quel collègue.

Enfin, il faut avoir le sens de l’accueil et la convivialité. Le rencontre de nouveaux professionnels doit être perçu comme une opportunité davantage que comme un complément de revenus, sinon l’alchimie n’opère pas. C’est la convivialité qui génère le revenu, et pas le revenu qui doit impliquer la convivialité.